Il n’y a pas à dire : entre le mode de management d’aujourd’hui et il y a 20 ans, le fossé est énorme ! Vous êtes dirigeant d’entreprise, manager d’équipe et vous vous posez encore beaucoup de questions sur la façon d’exercer votre travail ? Vous êtes peut-être tiraillé entre le besoin de vous faire respecter et l’envie d’être proche de vos collaborateurs. Intégrer le facteur humain en entreprise, est-ce une bonne solution ? Je vous réponds tout de suite dans cet article.

Le management et sa grande métamorphose

Vous avez tous vu ou entendu parler d’entreprises où il fait bon travailler. Vous savez, ces sociétés qui semblent tout juste sorties des films à l’américaine avec des espaces détente, des coins lunch sympas, une déco tendance, des outils de travail performants, etc. Et bien sûr, cela passe par une équipe de collaborateurs au top avec un management dit “nouvelle génération”.

Cela vous fait envie ? Vous qui êtes dirigeant, chef d’entreprise, manager, cet environnement de travail vous fait rêver ?

Sans aller jusqu’à imiter ce concept jusque dans les moindres détails (parce que tout n’est pas tout rose non plus), vous pouvez néanmoins vous inspirer de la façon dont est géré le personnel. Parce qu’entre nous, pour la croissance de l’entreprise, il vaut mieux savoir comment bien gérer une équipe, plutôt que de mettre à disposition des services uniquement “pour faire bien”.

Il faut bien l’avouer, le management a pris un énorme virage depuis ces 15 dernières années. Peut-être avez-vous connu cette époque d’autoritarisme où le dirigeant avait un pouvoir absolu sur les salariés. Il donnait des ordres et il fallait s’exécuter sans rien dire.

Aujourd’hui, cette méthode ne fonctionne plus. On tend davantage vers un système de management horizontal, ou du moins qui s’en approche. Pourquoi horizontal ? Parce que l’on mise sur le travail collaboratif et on ressent moins les rapports de force dans l’entreprise. La hiérarchie existe toujours, mais s’efface légèrement au profit d’un échange intelligent entre collaborateurs.

Si cette métamorphose a lieu, ce n’est pas pour rien. 

  • D’une part, on s’est rendu compte (un peu tardivement à mon goût) que le bien-être au travail est primordial et qu’il apporte de vrais avantages pour l’entreprise. J’y reviens justement un peu plus bas.
  • D’autre part, la génération change. Si celle d’avant était habituée à exécuter les tâches sans rechigner, ce n’est plus le cas avec la nouvelle génération. En effet, les 18-30 ans ne se contentent plus d’un salaire. Ils n’ont pas les mêmes exigences et apportent énormément d’importance à l’épanouissement personnel (et ils ont raison !). Ils n’ont pas froid aux yeux, apprécient l’autonomie et ont un rapport différent avec les gens en général.

De ce fait, il est évident que le facteur humain en entreprise prend une place majeure dans le monde professionnel d’aujourd’hui.

Et tant mieux ! C’est ce que j’appelle l’humanisation des performances : remettre l’humain au cœur des sociétés pour un pari sur l’avenir et un mieux-être au quotidien.

Leadership humain et performances : une recette qui fonctionne

Cette évolution du management est bénéfique pour les employés, mais elle l’est aussi et surtout pour les sociétés. En fait, c’est également une stratégie de croissance pour l’entreprise.

Faisons la comparaison entre le Avant et le Après. 

  • Avant (avec un management trop directif) : on cherche avant tout la performance pour atteindre un objectif précis. On pense au chiffre, mais beaucoup moins à l’ambiance qui règne dans l’entreprise. Résultat : il y a un désengagement des salariés avec un fort taux d’absentéisme, des frustrations, des conflits, des départs précipités, des grèves, etc. La société risque de subir un turn-over important et met en péril son existence.
  • Après (avec un management bienveillant) : on cherche aussi la performance, mais on prend en compte le bien-être des salariés au travail. Il y a souvent une réorganisation managériale qui incite les personnes à s’impliquer davantage dans la réussite de l’entreprise. Résultat : les salariés sont reconnus pour leurs compétences et leurs valeurs, ils sont heureux de venir travailler et sont plus productifs. 

Pour bien comprendre pourquoi le leadership bienveillant est important, voici ce que vous devez savoir :

  • 1 salarié français sur 2 se dit stressé au travail actuellement ;
  • 9 % des salariés se sentent engagés au travail ;
  • 34 % des salariés ont l’impression de ne pas être écoutés par leur manager ;
  • 67 % des salariés aimeraient améliorer leurs méthodes de travail ;
  • 75 % des départs volontaires sont dus à la volonté de quitter le patron.

On peut aussi ajouter qu’un salarié heureux au travail, c’est un salarié avec une meilleure concentration, un esprit plus créatif, une meilleure confiance en soi et une grande motivation. Tous les ingrédients sont donc réunis pour augmenter la productivité.

Comment bien intégrer le facteur humain en entreprise ?

Diriger une équipe, ce n’est pas de tout repos. Il faut être sur tous les fronts en même temps, se faire respecter, être autoritaire mais pas trop, savoir écouter et communiquer, etc. Bref, il est parfois difficile de trouver un bon équilibre en tant que leader. Ce qui est sûr, c’est que chaque manager est différent et que nous avons tous notre propre définition du leadership. Pour ma part, je considère que c’est l’art d’inspirer et d’impacter positivement par l’exemplarité et son authenticité pour fédérer nos équipes autour d’une même vision.

De toute évidence, vous avez tout intérêt à intégrer le facteur humain en entreprise.

Si vous êtes manager ou dirigeant, c’est que vous avez les capacités pour l’être. Les autres croient en vous et c’est grâce à vos qualités que vous êtes doué dans votre domaine. Maintenant, il suffit juste que vous trouviez la bonne formule entre inspirer confiance sans se faire marcher sur les pieds, et établir des règles pour atteindre les objectifs.

Mais comment y parvenir ? Comment faire pour valoriser le capital humain de l’entreprise ?

Être prêt à changer sa façon de manager

Les codes changent et vous devez savoir vous adapter aux transformations managériales. Faites une pause pour prendre le temps de regarder autour de vous. Si vous ne vivez pas avec votre temps, vous allez droit dans le mur.

Se former aux nouvelles méthodes de management 

Se former, c’est la suite logique pour être un bon manager aujourd’hui. Le secret, c’est de toujours rester étudiant de son domaine, avoir la volonté d’apprendre pour s’améliorer. Ce n’est pas pour rien que les coachings d’affaires se sont multipliés ces dernières années.

Travailler sur le développement personnel

Le développement personnel joue un rôle majeur dans l’épanouissement professionnel. La confiance en soi et l’estime de soi sont des piliers pour se sentir légitime au travail. Vous êtes bien, donc vous faites bien, c’est aussi simple que cela. C’est pour cette raison que j’organise des formations, coachings, ateliers et conférences autour du développement personnel , afin de vous affirmer en tant que leader.

Développer ses soft skills et ceux de ses collaborateurs

Les soft skills, ce sont les qualités liées à votre personnalité, contrairement aux hard skills qui définissent les compétences techniques. Par exemple, l’ouverture d’esprit, la tolérance, la capacité d’adaptation, l’empathie, la créativité ou encore la gestion du stress. Elles sont de plus en plus recherchées en entreprise et représentent un bon investissement sur le long terme. Vous devez laisser plus de place à ces soft skills, que ce soit les vôtres ou celles de vos collègues.

Il est maintenant temps de vous quitter, j’espère que cet article vous aura permis de mieux comprendre l’importance d’intégrer le facteur humain en entreprise. Même si cela ne fait pas tout, ce mode de management reste néanmoins une des clés majeures du succès professionnel de demain.

Vous pouvez le faire seul ou vous faire accompagner si vous souhaitez gagner du temps…

À bientôt !

https://youtu.be/L0xFnwt1JgU